top of page

LA REVOLUTION EST EN MARCHE !


Souvenez vous, nous vous parlions il y a quelques mois de l’arrivée sur le marché des combinaisons de surf en Naturalprène. L’idée était simple : trouver une alternative au néoprène conçu à base de pétrole et surfer responsable en harmonie avec la nature. La voie ouverte par l’entreprise engagée Patagonia avait été rapidement suivie avec succès par le français Soöruz et sa BIG (Black is green - 4/3 et 3/2). Malgré l’absence de réaction des plus grands noms du marché qui semblent freinés par la peur du changement et les économies d'échelle, la révolution semble bien être en marche et pas prête de s’arrêter.

La preuve en est, une nouvelle entreprise française s’est lancée dernièrement sur le marché des combinaisons de surf, mais en décidant de proposer des produits exclusivement éco-responsables. Qu’on se le dise, chez Picture Organic, la combinaison sera verte ou ne sera pas !

- Picture ? Ils font pas des combinaisons de snowboard/ski ? Ca m’évoque un logo avec un Sapin.
- En effet, l’entreprise s’est fait connaître pour cela il y a maintenant quelques années et a rencontré le succès grâce à des produits de qualité et souvent conçus à partir de coton biologique (minimum 50%), polyester recyclé (minimum 50%) ou de matériaux de récupération.
- Ah oui ? je savais pas, c’est cool, moi j’avais surtout remarqué le style. Et c’est Français tu dis ?
- Effectivement, les fondateurs sont 3 français amateurs de sports de glisse et amis de longue date.  


Si la montagne était la priorité de ces 3 Clermontois, le surf a toujours été dans leurs plans et après 2 années de recherche et développement, la marque semble s’être donné les moyens de se faire un nom. Cependant, Picture n’a pas choisi la facilité. Leur première combinaison devait être techniquement irréprochable, innovante et par dessus tout sans pétrole parce que Pétrole et Océan ne devraient jamais être associés.

Picture a donc fait le choix de commercialiser une combinaison composée à 85% de caoutchouc naturel issu de l’Hévéa, et 15% de caoutchouc synthétique (Aïe), polyester recyclé, de colle à base d’eau sans solvant et pas de zip (en fonction des modèles).

Picture n’a pas fait le choix de ne pas colorer ses combinaisons pour réduire leur impact, c’est dommage, mais ça convaincra peut être les plus coquets/fashion de passer au naturalprene.

- Ahhhh oui !!! Le modèle femme avec les fleurs est super mignon. Ma copine qui aimait l’approche mais trouvait les Pata austères va sans aucun doute se laisser séduire. Et niveau usage, j’imagine que c’est équivalent à une combinaison Néoprène ou Naturalprène que l’on connait ?
- Et bien pas tout à fait, puisque Picture tenait à repenser la combinaison de surf pour apporter de vrais plus.
- Ah oui ? Tout à pas déjà été fait ?


Picture a choisi une orientation éco-responsable ET haute performance :

- zones de contact doublées au niveau du ventre pour assurer un plus grand confort à la rame
- un design plus ergonomique derrière les genoux pour éviter les plis inconfortables (on les connait)
- un design au niveau des épaules emprunté aux combinaisons de triathlon pour assurer une liberté de mouvement maximum
l- ’ajout de grip silicone sur les avants bras à l’extérieur de la combinaison pour augmenter la friction et rendre la rame plus efficace
- doublure en polyester hydrophobe pour assurer un séchage rapide


- Excellentes idées… une approche tournée usage. Ca change un peu du "toujours plus souple, toujours plus rapide à sécher" des marques établies depuis des années. De toute évidence le petit nouveau veut marquer. Mais au fait ? - Tu parlais d’un modèle femme, mais y’en a d’autres ?
- Bien sur.


Picture a lancé cet été une véritable gamme :

- la Dome : une 4/3 mm homme (bleue, grise ou noire) : 389,99 euros
- la Civic : une 3/2 mm homme zip free (bleue, grise ou noire) : 329,99 euros
- la Loden : un shorty 2/2 mm zip free manches courtes homme (bleue ou noire)
- deux tops manches longues 1,5 mm
- l’Oskana : une 3/2 femme ( bleue + fleurs ou noire + fleurs ou saumon + bleu  + turquoise) : 299,99 euros
- la Mellow : un top 2/2 mm femme zip free manche longue maillot (bleue + fleurs ou noire + fleurs ou saumon + bleu  + turquoise)
- un top manches longues 1,5 mm

- Ahhh oui y a du choix en plus ! Tout cela est très prometteur.
-En tout cas, bravo à Picture qui vient rejoindre Soöruz et Patagonia dans leurs approches vertueuses du surf. Ils ne sauveront peut être pas le monde mais ils auront fait leur part.
- A quand un EcoSixTEST ?

 

Très bientôt nous espérons.

ET SI J’ÉQUIPAIS MA PLANCHE DE SURF ÉCOLO D'UN ÉCO-LEASH ?


Vous avez la bonne planche, la bonne combinaison, mais avez vous le bon leash ?

- Un leash c’est un leash non ? De toute façon ça tient jusqu’à ce que cela casse un leash…
- En effet, mais tous les leash ne sont pas tous égos.


Le leash (traduit du mot « laisse » ) est aujourd’hui un accessoire incontournable du surfeur, mais il n’en a pas toujours était ainsi. A la naissance du surf, ce lien entre la planche et le surfeur n’existait pas, qu’une chute avait de grande chance de se traduire par de bonnes minutes de natation pour récupérer sa planche. Il n’était pas rare de voir sa planche partir dans les rochers ou dans la tête des baigneurs ou des autres surfeurs.

- Le carnage… Ca devait être hyper dangereux.
- Tu l’as dit.


Les choses commencèrent à changer en 1958 quand Georges Hennebutte eu l’idée de relier le surfeur à sa planche à l’aide d’un câble et d’une chevillière à velcro. Contre toute attente, le succès ne fut pas immédiat et le leash comme les premières combinaisons de surf fut d’abord motif de moquerie avant de devenir un incontournable. Hennebutte qui n’avait pas déposé le brevet pour partager avec le plus grand nombre son idée se la fit d’ailleurs piquer par O’Neill qui sû la faire connaître et l’améliorer.

- Tu savais que les premiers leash étaient réalisés à base de tubes chirurgicaux ?
- Non… mais c’est pas élastique ces trucs ?
- Si, en effet, du coup tu ne perdais pas ta planche mais tu avais de bonne chance de perdre tes dents.
- Je crois que je préfère perdre ma planche…


Les accidents furent nombreux et le père de Pat O’Neill y laissa d’ailleurs un oeil. Par la suite le leash évolua jusqu’à devenir ce que l’on connait aujourd’hui.

- Ok et donc… y a des leash plus green que d’autres ?
- Et bien oui et non. Les leash sont majoritairement conçu aujourd’hui en uréthane ce qui évidement ne pousse pas dans les arbres.
- Donc non…
- On peut quand même faire des choix intelligents.


Il existe aujourd’hui des leash qui se distinguent. On retiendra par exemple les leash Ocean&Earth qui si ils ne sont pas écolo dans la conception le sont par leur résistance. Les tests le prouvent (vidéos à l’appuies), ces leash sont les plus résistants du marché de par leur résistance à l’étirement mais aussi de par leur conception en une seule pièce. Il peut être étiré jusqu’à plus de 10 mètres sans se casser, ce qui n’arrivera jamais dans une vie normale de leash. Ce que cela signifie c’est que faire le choix d’un leash Ocean & Earth vous garantie à la fois que vous n’aurez pas à en changer tous les ans (avec un bon entretien bien entendu) et que vous n’aurez pas non plus à changer de planche suite à une rupture de leash.

- Oui d’un sens l’écologie c’est aussi faire le choix de quelque chose qui a pu polluer lors de sa création mais qui dure longtemps.
- En effet, d’autres solutions existent.


On trouve aujourd’hui en vente des leashs dont l’approche est assez similaire mais d’une autre façon. Les leashs Eco-Leash distribués par le shapper Kun Tiqi et Surfrider Foundation sont entièrement réparables. Le bracelet est fabriqué à base de néoprène et de nylon recyclé, et le reste du leash en uréthane conçu à partir de matériaux recyclés ce qui est une bonne chose pour l’empreinte environnemental. Au delà ce ça, ce sont tous les éléments du leash qui sont remplaçable en cas de casse avec une simple clef à dérives. Bonus, en l’achetant vous faites du bien à la planète doublement puisqu’une partie de la vente sera reversé à l’association surfrider foundation qui protège nos mers et nos côtes.

- Top… la solidité à toute épreuve ou le produit éternel puisque réparable. On a l’embarras du choix.
- Pas mal en effet.

- Et niveau prix ?
- Pas de grosse différence avec un leash lambda. 28 euros pour l’éco-leash et environ 20 à 40 pour un Ocean & Earth.
- Au top !


Bonne éco-glisse.

ECOLOGIE OU PERFORMANCE ?
LES DEUX MON CAPITAINE, POURQUOI FAUDRAIT-IL CHOISIR ?

Test de la combinaison de surf sans néoprène BIG de Soöruz

En septembre dernier EcoSixThemes vous annonçait une bonne nouvelle : l’arrivée de combinaisons de surf Eco-conçues (exit le néoprène issu de la pétrochimie, bonjour le naturalprène).

- Je me souviens ça avait l’air pas mal du tout sur le papier. Maintenant… faudrait tester pour vérifier.
- Tu as parfaitement raison ! C’est pourquoi EcoSixThemes s’est mis en mode TEST !


Nous vous proposons aujourd’hui les résultats du test de la BIG Naturalprène 4/3 de Soöruz.
Au programme : 1er coup d’oeil / enfilage / sessions test

1ER COUP D’ŒIL

Ca y est notre combinaison est arrivée... Que d’excitation en ouvrant le carton. La première chose qui surprend c’est la légèreté.
Les combinaisons Yulex (Soöruz et Patagonia) étaient vraiment lourdes, ce qui nous avait fait penser alors que la route était encore longue pour convaincre les masses. Cette époque est révolue ! Le naturaprène de Soöruz est aussi léger que le néoprène.

- Ehhh t’as senti ?
- Quoi ?
- Bah justement ça sent pas comme d’habitude, ça sent presque rien...
- Tiens oui, tu as raison. C’est plutôt cool, c’était donc le pétrole...


Toujours au premier coup d’œil, la combinaison est très bien finie, les coutures sont collées à l’intérieur, les inscriptions plutôt sympa, même l’intérieur de la combinaison est stylé… on aurait presque envie de la porter à l’envers. Le tout fait vraiment sérieux et inspire confiance niveau durabilité.

ENFILAGE

Le premier coup d’œil est important, mais on a rapidement envie de passer aux choses sérieuses ! Et là, c’est la surprise, on s’attend à vivre quelque chose de nouveau, et ce n’est pas du tout le cas. Je mets au défi quiconque de sentir une différence entre l’enfilage d’une combinaison néoprène et de la BIG naturalprène de Soöruz.

Le système zipfree, nous permet de nous échauffer un peu avant même d’être dans l’eau. Rassurez-vous, l’enfilage est assez similaire à celui d’une combinaison chest zip classique. C’est évidement plus compliqué qu’avec une back zip, mais l’absence d’entrée d’eau vaut bien de passer quelques secondes de plus à enfiler votre combinaison.

Une fois enfilée, on s’y sent très bien. Là encore, il faut avoir beaucoup d'imagination pour voir la différence avec une combi classique. Rien à dire, pas de frottement, pas de flottement, c’est bien coupé. C’est parfait. Il ne reste plus qu’à s’immerger.

SESSIONS TEST


Nous avons testé la combinaison en OCTOBRE - NOVEMBRE - JANVIER - MARS - AVRIL dans le Cotentin et en Bretagne. Après plusieurs heures passées dans l’eau : pas de sensation de froid même avec de l’eau à 11° ce qui est assez remarquable pour une 4/3 !
La combinaison s'est vraiment faite oublier, c’est une seconde peau : légère à porter, souple à la rame, pas d’entrée d’eau à signaler, le zipfree est fiable.


Au passage, la combinaison est assez facile à retirer.

LE BILAN DU TEST

NIVEAU PERFORMANCE
- Légèreté : identique à une combinaison néoprène
- Finition : excellente
- Design : sobre et moderne
- Enfilage : identique à une combinaison néoprène
- Odeur : beaucoup plus discrète qu’avec le néoprène
- Entrée d’eau : non
- Souplesse : très bonne
- Confort : excellent
- Capacité thermique : digne d’une 4/3 (ce qu’elle est) voir même au delà. On se demande à quoi servirait une 5/3.

NIVEAU ECO-SURF
- Pas de matière issue du pétrole
- Colles à base d’eau
- Marquage non polluant
- Pas de zip en plastique et qui pourrait s'user
- Doublure en bouteilles recyclées
- Cf article précédent

La Soöruz BIG semble bien être la combinaison dont nous rêvions.
En en faisant l’acquisition, on devient surfeur éco-responsable sans faire le moindre sacrifice ou la moindre concession en ce qui concerne le confort ou la performance. Il s’agit d’une combinaison aboutie qui a de quoi faire rougir les meilleures combinaisons néoprène surtout au prix de 360 euros.

- Mais qu’est ce qu’elles attendent les grandes marques pour abandonner le néoprène et se mettre au naturalprène ?
- Et bien vraiment… on se demande ! EcoSixThemes recommande vivement la Soöruz BIG.


N’oubliez pas pour l’été Soöruz a prévu une 3/2.

Bon achat et bonnes sessions !

A LA RECHERCHE DE LA PLANCHE DE SURF ECO-RESPONSABLE #3


- Salut ça va ? Qu’est ce que tu fais de beau ?
- Je regarde le teaser du dernier surf trip des 3 bretons de Lost In The Swell. Surf trip ultime… ils se sont déplacés de spot en spot à vélo pour réduire leur empreinte environnementale. C’est cool comme approche. Je sais pas trop ce qu’ils ont comme boards… les planches sont toutes marrons…
- Des Notox !
- Ce sont des tox ? Mais non… ils ont l’air un peu fous et marrants mais ils ont pas l’air de prendre de substances...
- Mais non ! Ils surfent des planches Notox !
- Ahhhhhh. C’est quoi Notox ?


Notox est une entreprise Française qui a vu le jour à Anglet en 2009 et qui depuis essaye de révolutionner le monde du surf. Il se vend en France chaque année pas loin de 40 000 planches de surf. Le boom de la pratique implique donc un pic de pollution qui en découle. La conception d’une planche de surf de 3 Kg génère jusqu’à 6 Kg de déchets. Pour illustrer le problème, dans les Landes et le Pays Basque, c’est environ 40 tonnes de déchets dangereux qui sont produits tous les ans.

 

- Pas glop, et ils apportent quoi Notox ? Ils font des planches en bois ? C’est pour ça qu’elles sont marrons ?
- Pas exactement mais tu chauffes. La couleur vient du lin.


Notox a adopté une approche éco-responsable en repensant la conception des planches de surf. Exit la fibre de verre polluante, Notox l’a remplacé par de la fibre de lin issue de Normandie. Les caractéristiques techniques du lin semblent idéales pour la pratique (absorption des vibrations, flexibilité, légèreté…). Avec sa gamme de surf "Green One", Notox annonce une réduction de 40% de CO2 par rapport à une planche classique et une réduction de 50% des matériaux non renouvelables (résine / Notox utilise de la résine Epoxy biosourcée à 55% en attendant de trouver mieux).

- Mais attends, la fibre de lin c’est bien mais y a pas un pain de mousse en dessous ?
- Si, en effet.
- Donc c’est encore du pétrole tout naze ?
- C’est toujours du pétrole oui… mais pas tout naze.
- Bah si, le polyuréthane c'est naze ça se recycle pas !
- Et bien justement, ce n’est pas du polyuréthane, mais du polystyrène.
- C’est pas pareil ?


Le polyuréthane et le polystyrène sont tous les deux conçus à base de pétrole. La grosse différence qu’il existe entre les deux c’est que le polyuréthane est 100% non recyclable alors que le polystyrène est recyclable à 100%. Il existe du polyuréthane conçu à base de végétaux OGM mais il n’est pas recyclable pour autant. Notox a donc fait le choix d’utiliser des pains de mousse recyclés et recyclables, fournis et récupérés par une entreprise locale (Knauf) labélisée Uni’ Vert PSE.

- Comment tu fais la différence entre les deux poly ?
- Le polyuréthane est vraiment une mousse alors que le polystyrène est composé de petites billes.


Pour Pierre Pomiers, fondateur de Notox, la solution n’est pas 100% écologique mais est pour l’instant la meilleure solution pour permettre d’avoir des planches à la fois performantes et en phase avec une approche de production en quantité. Cependant, Notox continue sa veille technologique pour trouver des alternatives encore plus vertes.

- On peut déjà saluer l’effort et quand on voit Aurel ou W1-W1 à l’œuvre (Lost in the swell), elles ont l’air de sacrément bien fonctionner les planches en lin !
- Carrément ! C’est aussi cela qui explique le succès actuel de Notox. C’est green et ça marche du tonnerre !
- Champagne !!!!
- Fais pas sauter le bouchon !!!!!!!!!
- Pourquoi ?
- C’est une planche de surf en puissance.
- Quoiiiiiiiii ?????


Le liège, vous le connaissez par les bouteilles de vin, Notox en a fait des planches de surf.
Avec son projet Korko (ndlr Kork = liège en anglais), Notox vient d’annoncer l’arrivée des premières planches de surf en liège permettant 55% de réduction d’impact environnemental par rapport à une planche de surf classique. La recette : une couche de liège, un pain de mousse polystyrène hydrophobe, un couche de liège et le tout collé avec le minimum de résine époxy biosourcée à 55%. On y retrouve un peu de lin dans la barrette centrale qui rigidifie la planche, le bois n’aimant pas l’eau.

- Sérieux ? Moins de résine, plus de fibre de verre, et à la place du liège 100% issu de la nature ?
- Tu as tout compris. Le liège vient du Portugal et plus précisément de chutes de liège du numéro 1 de la fabrication de bouchon.
- C’est naturel et recyclé. Bref c’est top !


Si la gamme Notox "Green One" s’adressait surtout à des surfeurs confirmés, les planches Korko sont destinées aux surfeurs intermédiaires et débutants. On y retrouve pour l’instant une 5’6, une 6,6 et une 7,6. Notox vise un prix situé entre une planche BIC et NSP.  
Les avantages sont nombreux : excellente résistance au choc, réduction des risques de blessure en cas de choc, flottabilité donc rame facile, aucun irritation de la peau liée au frottement et aucun besoin de wax car une fois mouillé, le liège est totalement anti-dérapant.

- Et ça glisse quand même ? Ca va pas antidéraper l’eau en dessous ?
- Mais non t’inquiète ! Le liège est un peu rugueux et va emprisonner des micro-bulles d’air qui vont permettre une excellente glisse.
- Et ça va bien vieillir tu crois ?
- Notox utilise des pads de liège depuis 2012 sur ses planches et planches de kite et d’après Pierre Pomiers, le liège vieillit très bien. Le soleil peut le ternir un peu mais un léger passage de papier de verre et vous retrouvez alors le teint d’origine. Bref c’est top !


Korko est à l’aube de sa commercialisation, mais il s’agit encore d’un projet en suspens qui attend notre validation. C’est à nous d'agir en témoignant notre engouement sur la plateforme de financement participatif Indiegogo. Vous avez encore quelques jours pour vous manifester et encourager le projet. Vous pouvez aussi pré-commander des planches et profiter de prix de lancement (5’6 = 400 € / 6’6 = 500 € / 7’6 = 550 €)

 

- J’y vais tout de suite !

A nous de jouer.

http://www.notox.fr/

https://www.facebook.com/notoxsurf/

February 20, 2017

A LA RECHERCHE DE LA PLANCHE DE SURF ECO-RESPONSABLE #2


- Tu sais je pensais l’autre jour… on collecte les bouchons de bouteilles pour faire des fauteuils roulants… Si on ramassait tous les bouchons de bouteilles qu’on trouve à la plage ou les bouteilles il y aurait sans doute de quoi fabriquer des planches de surf…
-Bonne idée en effet. Figure toi que tu n’es pas le seul à y avoir pensé.


Le surf et la pollution ont un point commun, on trouve les deux aux 4 coins du globe. C’est à Lima, au Pérou, qu’un surfeur a eu l’idée d’utiliser la pollution pour promouvoir le surf. La pratique, ne demande pas beaucoup de matériel, puisqu’elle se repose principalement sur la nature qui fournit le terrain de jeu. Cependant, sans planche de surf, il est difficile de surfer, et malheureusement les planches de surf sont souvent couteuses. Carlos Pino a donc eu l’idée il y a quelques années de faire coup double.

1/ permettre à tous les enfants de découvrir les joies du surf, y compris ceux qui n’ont pas l’argent pour s’offrir une planche de surf

2/ les sensibiliser sur la pollution des océans et les encourager à l’éco-responsabilité

Ainsi, Pino a collecté des bouteilles plastiques qu’il a transformé en planche de surf. L’esthétique laisse un peu à désirer, mais ça se surfe dans les vagues et cela permet aussi de concevoir des planches de stand up paddle. Les colles, la fibre de verre et les résines subsistent, mais on oublie les pains de polystyrène ou polyurethane à base de pétrole, et c’est une belle illustration de recyclage de déchets qui à 73% finiraient en temps normal brulés, enfouis ou jetés dans la mer.

Le Brésilien Jairo Lumerz fait lui aussi, depuis 2007, la promotion des surfboarteilles qui permettent aux enfants des favelas de découvrir le surf. Depuis, le phénomène s’est élargi et on trouve de plus en plus d’exemples ou de tutoriaux sur youtube.

- C’est cool ca… je crois que mon regard sur les bouteilles plastiques que je ramasse sur la plage va changer.

- Ne jetez plus le plastique... surfez le !


Bonne collecte et bonne glisse.

January 19, 2017

A LA RECHERCHE DE LA PLANCHE DE SURF ECO-RESPONSABLE #1


- Ca y est j’ai une combinaison en Naturalprène ! Je suis un vrai éco-surfeur !!!!!
- C’est un bon début, mais la combinaison de surf ne fait pas tout.
- Non je sais, mais j’ai aussi une crème solaire qui tue pas les coraux ! La classe !
- Et ta planche !
- Quoi ma planche ?


Eh oui, LA planche de surf… objet de tous les fantasmes… Il en existe tellement de shape (formes), qu’on en oublie de se poser des questions sur ce qui les compose. C’est bien dommage parce qu’une prise de conscience ne ferait pas de mal.


Planches en mousse, planches en plastique ou planches dites en résine… même combat. Amies surfeuses, amis surfeurs, vous surfez du pétrole ! Toutes ces matières qui composent vos planches sont en effet issues de la pétrochimie. La BIC a l’avantage d’être quasiment immortelle, c’est déjà ça... En revanche, les planches à base de mousse polyuréthane recouvertes de résines sont à la fois polluantes dans leur conception et en plus assez fragiles.

Il faut savoir que les pains de mousse ne sont pas produits localement mais parcourent parfois des milliers de kilomètres avant d’arriver chez votre shaper local. Donc composition à 99% à partir de pétrole, à quoi s’ajoute l’empreinte carbone de l’acheminement. Ce n’est pas brillant, et ce n’est pas fini. En effet, le pain de mousse une fois livré chez votre shaper peut encore être vrillé et inutilisable. S’il est en bon état le travail commencera pour le shaper et l’empreinte environnementale s’aggravera.  En effet celui-ci va tailler le pain de mousse générant une quantité importante de déchets sous la forme de chutes de mousse ou de fines particules. Les shapers travaillent avec des masques pour éviter de respirer ces poussières toxiques, en revanche, trop souvent la poussière reste dans leur atelier ou est simplement expulsée à l’extérieur dans la nature…  Au passage le polyuréthane n’est pas recyclable. Après lui avoir donné sa forme, il faudra bien entendu la recouvrir de fibre de verre et de résines polluantes elles aussi… Une simple inspiration dans une salle de shape devrait vous faire prendre conscience que tout cela n’est pas sain.

- Bah zut alors… j’avais pas pensé à tout cela j’avoue.
- Et pourtant en achetant ta planche en résine, tu as sans doute participé à cela.
- Et y a des alternatives comme pour la combinaison sans néoprène ? Ca existe des planches sans pétrole ?
- La planche 100% écolo n’existe pas mais le mieux existe bien !


Traiter sa planche avec soin pour qu’elle dure, ou acheter votre nouvelle planche d’occasion plutôt qu'une neuve peuvent être considérés comme des gestes éco-responsables.  

Par ailleurs, comme pour les combinaisons naturalprène, certains shapers mènent leur résistance éco-responsable. Le combat est difficile d’autant que comme toujours, certains n’hésitent pas à surfer sur la vague du green sans pour autant l’être. Au rang des pièges dans lesquels on peut facilement tomber, nous découvrons de plus en plus de planches "en bambou" ou à "l’aspect bois" qui intègrent toujours le gros méchant pain de mousse en pétrole… Elles sont sans doute un peu plus solides, mais si on y réfléchit une seconde, et bien il est évident qu’il faudra ajouter en plus l’empreinte environnementale du bois qui est plaqué sur la planche. Bref… à mon sens c’est juste du greenwashing…

Il existe en revanche des solutions nettement plus honorables. C’est le cas par exemple des planches Kun-Tiqi fabriquées à base de bois et… d’air. Ce sont bien des matières durables issues de forêts éco-gérées. Et si, comme Idéfix, vous n’aimez pas que l’on coupe les arbres, dites vous que les arbres jeunes capturent plus de CO2 que les plus anciens, et qu’il faudra 4 à 5 ans seulement pour obtenir le balsa nécessaire à concevoir une planche de surf. Le balsa est durable et recyclable ce qui fait une grosse éco-différence. Vous pourriez même composter votre planche quand l’heure sera venue… Côté shaper pas besoin de masque… pas de micro particules polluantes, juste des copeaux de bois.

- Ca pousse en France le Balsa ?
- Tu as mis le doigt sur le problème. Ces arbres poussent en Amérique du sud. Donc, niveau transport, c’est kif kif avec les pains de mousse.
- Dommage… Enfin ça reste mieux quand même.


C’est mieux et on ne peut que saluer l’effort. Le balsa étant plus robuste que la mousse, Kun Tiqi utilise également moins de fibre de verre. Ils sont également à la recherche d’une fibre de substitution.

Enfin, niveau résine, Kun Tiqi a adopté une résine Epoxy huile végétale à 55%. Elle est transparente, résiste aux UV, est plus costaud que la résine polyester ce qui promet une durée de vie supérieure. Il était important pour Kun Tiqi de ne pas utiliser de résine polyester qui est hautement toxique (agents cancérigènes, corrosifs et polluants).

- C’est pas 100% green, mais c’est déjà nettement mieux et j’avoue que l’idée de surfer une «  Branche de Surf » me tente bien.
- En plus, pour ne rien gâcher, les boards sont juste sublimes ! C’en est presque difficile de ne pas la regarder quand tu prends la vague…
- Et ça marche bien ?
- Nous avons testé, c’est un peu plus lourd à porter sous le bras, mais la rame est super facile et tu pars sur n’importe quoi.


Bon éco-surf !

November 09, 2016

UNE LUMIÈRE, UN INSTANT, UNE VAGUE UNIQUE, UNE PHOTO SUBLIME.


Le photographe doit saisir l'instant, la lumière parfaite, et savoir exprimer quelque chose de fort au travers de ses photos. Ajoutez à cela le fait que le sujet est une vague, qui par essence est unique et ne vous donnera jamais une deuxième chance, et vous commencez à saisir tout le talent de l'Australien Warren Keelan.

L'EcoSixThemes vous invite à découvrir ses clichés sublimes.

 

Notre coup de cœur : Glacier dans la rubrique wave.

PS : Wareen est aussi sur instagram ici et sur facebook

Bon visionnage

October 20, 2016

THE SEA CLEANERS VOUS OFFRE UNE CHANCE D'AGIR POUR DES OCEANS PLUS PROPRES !

Nos océans sont des poubelles…
Ca vous tenterait de ramasser 300 m3 de déchets tous les 2 mois sans aucun effort et en restant dans votre salon ?

- Je suis passé à la plage hier, ça fait vraiment du bien… mais par contre, j’ai encore halluciné en constatant la quantité de saloperies plastiques.
- T’as ramassé ?
- Oui, un peu, mais y’en a tellement...
- Ca te tenterait de ramasser 300 m3 de ces déchets tous les 2 mois ?
- Quoi ??? Tu sais j’ai un travail ?!
- Attends, je vais t’expliquer...


The Sea Cleaners est le projet du célèbre navigateur à la voile Yvan Bourgnon.
A l’issue de son récent tour du monde, Yvan a constaté l’omniprésence des déchets flottant dans nos océans. Son idée : construire un giga quadrimaran de 60 mètres de long et 49 mètres de large (Le Manta) capable de filtrer les déchets plastiques flottants, de les stocker dans ses cales en vue de les recycler, tout cela en fonctionnant principalement à la force du vent.

- Cool comme idée, mais t’as vu la taille d’un bateau et la surface d’un océan ?
- Tu as raison, l’aventure ne fait que commencer et il faudrait bien plus qu’un seul bateau, mais il faut toujours un premier pour ouvrir la voie.


Par ailleurs, si la pollution aquatique est partout sur la planète, certaines zones sont connues pour leur concentration en déchets liés aux courants ou à d’autres facteurs (tsunamis, inondations,…).

- Et tu risques pas de pêcher des dauphins, des poissons ou d’autres bestioles avec ton bateau qui avale tout ?
- Mais non t’inquiète, un système d’émissions sonores permettra d’éviter cela.
- Pas bête ! Bon et moi dans tout cela ? Tu veux que je m’engage comme matelot ?
- On ne t’en demande pas autant.


Yvan Bourgnon le dit haut et fort, quand il se lance dans un projet il va jusqu’au bout coûte que coûte. Mais si vous voulez l’aider et participer à cette belle initiative et bien vous pouvez devenir mécène du projet. Les premières études ont été auto financées, mais il reste encore beaucoup à accomplir.

La plateforme de financement participatif Kiss Kiss Bank Bank vous permet ainsi d’apporter votre contribution : 5 euros, 10, 20, 30, 40, plus… en fonction de vos moyens et de votre envie, l’objectif étant d’atteindre les 80 000 euros d’ici 54 jours. Pour l’instant l’association a réuni 25% (19 802 euros) de la somme grâce à 298 donateurs + EcoSixThemes.

A vous d'agir, c’est simple, bien expliqué, vous saurez tout des éventuelles défiscalisations (60 à 66%) ou contreparties qui vous seront offertes et sachez que si jamais le projet n’atteint pas son objectif, vous serez automatiquement remboursé.

- J’avais prévu de me faire un Macdo ce midi, je crois bien que je vais plutôt manger un sandwich de la boulangerie du coin et mettre les 5 ou 10 euros économisés dans le projet.
- Bonne idée, au lieu d’avoir mal au ventre et d'avoir mal au ventre en sortant, tu te sentiras bien et sera fier de toi.


A vous de jouer, et comme toujours, l’important c’est de participer.

Bonne contribution.

 

September 30, 2016

SERIEZ-VOUS PRET A VOUS COUVRIR DE PETROLE ?
NON ? ET POURTANT...


- Ahhh le surfeur !!! Quel bel exemple de connexion avec la nature ! A l’écoute de l’océan… à la recherche d’un instant de symbiose.
- Tu crois qu’ils sont écolos ?
- Evidemment !!! Ils aiment la mer !
- Et pourtant…
- Quoi pourtant ?


Les surfeurs sont en effet des amoureux de la nature. Cette nature, c’est leur terrain de jeu, leur indispensable, mais, malgré cela, ils sont parfois d’assez mauvais élèves en matière d’écologie. C’est ce qu’on appelle le paradoxe du surfeur.

Passons sur les voyages à la recherche de la vague parfaite ; tout le monde  voyage et parfois pour des raisons moins bonnes encore... Dans sa pratique, le surfeur a besoin d’accessoires : une planche de surf (trop souvent issue de la pétrochimie), de la wax dont il recouvre sa planche pour ne pas glisser, mais qui finira en partie dans l’océan, et une combinaison néoprène. Cette dernière est un véritable symbole du surfeur.

- Et bien quoi ? La combi elle ne pollue pas, si ?

Les combinaisons de surf sont faites en néoprène. Cette matière les rend très souples, les transformant en seconde peau, et suffisamment chaudes pour rester dans de l’eau à 9° pendant plusieurs heures.

Le hic dans tout cela, c’est que le fameux néoprène est directement issu de la pétrochimie. Une combinaison de surf, ce n’est jamais que du pétrole transformé.

- Sérieux ? Vive la marée noire !
- Ah ah ah… sur certains spots la surpopulation pourrait y faire penser. Mais la pollution se fait surtout en amont.


Le néoprène est une matière qui est très difficile à recycler et qui nécessite pour sa fabrication beaucoup d'énergie, avec entre autre le processus de vulcanisation qui lui donnera sa souplesse. Cette étape de la fabrication requiert des substances toxiques et génère beaucoup de CO2. Par ailleurs, on retrouve aussi du PVC dans ces combis, et il s’agit du plastique le plus toxique pour notre santé et la planète.  

- En même temps, se passer de combinaison c’est impossible. A moins de ne surfer qu’en été… et encore ça dépend où…
- L’idée n’est pas de se passer de combinaison, mais de profiter des excellentes initiatives de certains équipementiers pour continuer de surfer en étant vraiment en symbiose avec la nature.


En effet, si les leaders du marché restent aujourd’hui en retrait par rapport aux problématiques environnementales, d’autres y croient dur comme fer et agissent aujourd’hui pour un monde meilleur. On retrouve par exemple :

- Le californien PATAGONIA
- Le français SOÖRUZ
- Le français PICTURE (été 2017)
- Le californien VISSLA (hiver 2017).

Tous n’ont pas adopté la même recette, mais tous encouragent le changement.

Ce changement, Patagonia l’a amorcé il y a déjà 3 ans en lançant la première gamme de combinaisons Yulex. Dans ces combinaisons révolutionnaires, 60% du néoprène était alors remplacé par un biocaoutchouc issu d’une plante cultivée dans le sud-ouest des Etats-Unis et portant le nom de Guayule. Le Guayule permettait alors déjà de produire des caoutchoucs hypoallergéniques et du latex.  Grand seigneur connu pour militer pour un monde meilleur, Patagonia a annoncé ne pas vouloir déposer de brevet afin d’encourager ses confrères à suivre la même direction. C’est ce qu’a fait le français Soöruz en créant la combinaison Yulex Black is Green (B.I.G.), designée à La Rochelle.

- 60% de néoprène en moins c’est bien, mais bon, il reste 40% à faire disparaitre.
- En effet, mais l’histoire ne faisait que commencer…


Nous en rêvions, ils l’ont fait.

3 ans après le lancement des premières combinaisons Yulex, Patagonia vient d’annoncer la disparition totale du néoprène, remplacé par de la gomme naturelle provenant de l’hévéa, un arbre cultivé au Guatemala dans des forêts certifiées FSC (Forest Sterwardship Council). La gomme est collectée de manière artisanale et 1 litre de sève permettra de concevoir une combinaison intégrale. Au passage le Guayule a disparu. La plante était intéressante mais nécessitait 3 années de croissance avant de pouvoir  être exploitée.

Soöruz vient, à son tour, d’annoncer une évolution de sa combinaison B.I.G. pour laquelle le néoprène a entièrement laissé la place au Naturalprene.

Là encore, un grand pas en avant a été fait, pour le plus grand bonheur des surfeurs éco-responsables : mousse 100% naturelle, doublures en polyester recyclé à base de bouteilles en plastique, marquages sériegraphiés à base d’eau et colle écologique sans solvants, elle aussi à base d’eau. La Black Is Green est noire, là encore il faut y voir une absolue cohérence de Sooruz dans la conception de sa combinaison écolo. Vous ne le saviez peut être pas, mais pour avoir des couleurs sur votre combinaison, il faudra utiliser des colorants chimiques, des solvants et ajouter une couche à la surface de la combinaison. Il faut voir cela comme un crépi chimique qu’on aurait mis sur une belle maison en bois… Ca gâcherait tous les efforts réalisés.

- Y a plus que la fermeture éclair qui fait tache.
- Même pas, la B.I.G. Naturalprene n’en a plus ! Du coup, adieu le plastique, adieu les zips grippés ou qui cassent.

 

Même là, cette nouvelle combinaison Soöruz s’annonce plus durable. N’ayez pas peur des entrées d’eau, le système a été déjà massivement adopté depuis quelques années maintenant. D’ailleurs entre la conception et la commercialisation, Soöruz a fait tester sa nouvelle B.I.G. pendant 1 an par une soixantaine de pros. Si c’est bon pour eux… ce sera bon pour nous.

- Sooruz et Patagonia, ce sont les seules alternatives qui existent aujourd’hui ?
- Oui et non…


Certains acteurs ont délaissé le pétrole et se sont tournés vers le calcaire ou le géoprène (à base de pierre à chaux – Le japonais Matuse)… Cela part d’une bonne intention, mais impose de creuser des carrières, et la pierre jusqu’à preuve du contraire ne repousse pas. Ce n’est donc pas aussi vertueux que d’utiliser le caoutchouc naturel que délivrent des arbres cultivés de façon durable, avec une collecte artisanale. Par ailleurs, le calcaire nécessitera l’utilisation de composants chimiques afin d’obtenir de l’acetylène, le chlore sera indispensable, tout comme l’utilisation de fours à très haute température. La copie est donc à revoir…

- J’imagine que comme toujours, dès que l’on parle d’écologie, le choix est moindre et les prix s’envolent.

Et bien pas forcément, Patagonia offre aujourd’hui une gamme complète sans néoprène allant de la 3/2,5 mm (375 € TTC) à la 6,5/5,5 mm (600 € TTC), en passant par une 4,5/3,5 mm donnée pour 9 à 13°c, pour laquelle il faudra débourser 475 €.

- C’est quand même nettement plus cher que les combis classiques !
- C’est le prix de l’engagement, le prix de la recherche et développement que les autres n’ont pas fait.


Soöruz a de son côté un positionnement prix qui rend sa B.I.G. bien plus accessible avec 369 euros TTC pour une combinaison 4/3 mm aux valeurs thermiques d’une 5/3 (confort jusqu’à 7°c selon Soöruz). Là, cela devient même très bien placé par rapport à certaines combinaisons « haut de gamme » en pétrole. A saisir…

- Il n’y a qu’une seule B.I.G. chez Soöruz ?
- Rome ne s’est pas faite en un jour…


Soöruz a déjà annoncé l’élargissement de sa gamme Black Is Green Naturalprene en 2017 avec l’arrivée d’une 3/2. Le naturalprene pourrait même devenir la norme à terme et ne plus se cantonner à la gamme B.I.G. L’histoire ne fait que commencer !

- Ok pour la conception. Et après ?

Et bien après, certains continuent et sont cohérents. Ils suivent le cycle entier de leurs produits. Matthieu Barat (Créateur et dirigeant de Soöruz) le dit haut et fort : « quand vous achetez une de nos combinaisons, nous vous invitons à vous enregistrer gratuitement dans notre système de garantie (3 ans sur les coutures et 1 an sur le reste de la combinaison). Et si votre Soöruz a une défaillance alors que vous l’avez utilisé normalement : vous nous la renvoyez et nous la réparons ! ». Par cette initiative, la société vous aide à prolonger la durée de vie de votre chère combi et ça aussi c’est écolo. Au passage le fabricant a aussi mis en place un programme de recyclage (2nd life program).

Maintenant, il vous reste à trouver la réponse à une question difficile.

Faut-il mieux :
-        garder votre combinaison en pétrole le plus longtemps possible ?
-        encourager des sociétés vertueuses qui s’engagent et nous aident à le faire ?

A suivre : le test


 Bonne session verte à tous !

September 27, 2016

LA NATURE FAIT BIEN LES CHOSES !


- Ideonella sakaiensis
- Terrible !!! Tu parles en haut valyrien maintenant ? (ndlr : langage d’un peuple de la série Game Of Thrones)
- Mais non !!! Rien à voir !
- Ah… alors c’est une nouvelle marque de fêta ?
- Non plus ! Ideonella Sakaiensis c’est simplement une des plus fabuleuses découvertes de notre ère !


Et oui, rien que cela. L’ideonella sakaiensis est une découverte que l’on doit à des chercheurs japonais. Il s’agit d’une bactérie !

- Une bactérie ? Mais c’est naze !
- Tais-toi… écoute !


Cette bactérie est plus qu’exceptionnelle puisqu’il s’agirait de la première bactérie capable de dégrader le plastique PET. Ce plastique, de type polyester, nous le croisons au quotidien dans bon nombre des objets qui nous entourent. Cause conséquence, nous passons notre temps à le jeter.

- Elle mange le PET ? Vorace la bestiole. Mais genre le PET j’en utilise moi ?
- Tu utilises des bouteilles en plastique ?
- Oui
- Des aliments emballés dans du plastique ?
- Ca arrive oui
E- t bien alors oui le Polythéréphtalate d’éthylène est présent dans ta vie.


Ces plastiques sont recycables mais malheureusement le processus est difficilement rentable et du coup, on brûle, on enfouit…

- Même quand on met dans la poubelle jaune ?
- Et oui…
- Et c’est pas biodégradable le plastique ?


Le PET est une matière inerte, ainsi donc, elle est peu sensible au processus de dégradation par les microbes. Ainsi, il faudrait des dizaines d’années pour commencer à disparaitre.

L’espoir est aujourd’hui permis grâce à une équipe de scientifiques japonais qui ont étudié des centaines d’échantillons de mélanges de terre et de PET et observés la présence d'une bactérie semblant se nourrir du plastique : l'ideonella sakaiensis.

- C’est un peu comme le coockie monster du plastique ?
- Ouaih… on peut dire ça, en un peu moins rapide car il lui faudra environ 6 semaines à 30° pour faire disparaitre un film de PET.


Suite à cette découverte le code génétique de notre bactérie a été analysé et les chercheurs ont pu établir qu’un gène permettait de coder une protéine mangeuse de plastique : l’ISF6_4831. Son analyse permettra d’identifier un fonctionnement possible même à basse température.

- On va pouvoir faire disparaître le plastoc alors ?
- On est sur la bonne voie en tout cas…


Aujourd’hui, cette découverte soulève autant d’espoir que de questions quand à sa capacité à être industrialisée, à faire de la destruction de PET de masse, à aider au nettoyage des océans, etc…

En tout cas c’est confirmé, on a toujours besoin d’un plus petit que soit !

 

September 17, 2016

BOYAN SLAT : LE NETTOYEUR !

Ce nom ne vous dit sans doute pas grand chose. Il est hollandais, il a 22 ans et c’est un petit génie.  

- Ah oui ? Il a inventé la machine à se téléporter ?
- Non mieux que ça : à seulement 19 ans il a inventé la machine à nettoyer les océans.


Alors qu’il pratiquait la plongée en Grèce, Boyan a fait un triste constat en se rendant compte qu’il y avait plus de détritus en plastique que de poissons. A partir de là, a germé dans son esprit un fabuleux projet : nettoyer la mer. Et la tâche est ardue.

En effet, ne plus prendre la mer pour une poubelle, n’est pas suffisant. C’est trop tard, elle est devenue une décharge.

- Et alors il propose quoi ton génie ?
- Un entonnoir
- Pardon ?


Et oui, c’est aussi simple que cela. Un gigantesque entonnoir, qui profite des courants marins pour filtrer les déchets dans les zones les plus sensibles.

- Mais du coup ça doit pêcher des poissons au passage, non ?
- Et bien non car l’entonnoir ne filtre qu’en surface. Les poissons peuvent donc passer en dessous. Seuls les déchets flottants sont capturés.
- Et après il se passe quoi ?


En fait, l’entonnoir en forme de V va concentrer les déchets flottants en son centre, et c’est là que rentrera en jeu la plateforme de collecte alimentée à l’énergie solaire.

L’objectif est très ambitieux : réduire de moitié les déchets présents dans l’océan Pacifique en moins de 10 ans, soit l’équivalent de 70 millions de kilos de déchets. De quoi entamer l’infâme 7ème continent.

Le premier modèle pilote est prévu pour 2017. Mais chacun peut participer au financement pour continuer la recherche et développement et financer la fabrication en 2020 d’un plus gros Cleanup (non du système).

Avec Ocean Cleanup, nettoyons la mer.

September 04, 2016

VOUS AUSSI SUPPORTEZ L'ASSOCIATION HANDI SURF ! 

 

Le 31 août dernier, le gouvernement a attribué le label « La France s’engage » à l’association Handi Surf.

Cette association, fondée en 2012, a pour objectif d’aider les personnes en situation de handicap (moteur, sensoriel, mental et psychique) en leur faisant découvrir une pratique pleine de sensations et de sourires : le surf.

Etre récompensé par le gouvernement (prix décerné par François Hollande et Patrick Kraner - ministre des sports) est avant tout un beau geste de reconnaissance pour les dirigeants de l’association et tous les bénévoles mais c’est également l’annonce d’un renforcement des activités de l’association grâce au soutien financier, matériel et humain que cela implique.

Un grand bravo !!!

Si vous souhaitez aider l’association,
sachez que vous pouvez aussi prendre une license de surf Handi Surf, et ceci même si vous ne souffrez d’aucun handicap. L’association étant agréée par la FFS, la licence vous donne un titre fédéral. Vous serez protégé lors de votre pratique tout comme vous le seriez avec une licence de la FFS.

Vous aussi, engagez-vous !

August 25, 2016

MER ≠ BAIGNOIRE 

Ah l'été ! Quelle belle saison ! Les vacances, du soleil, la mer, le surf, la baignade !
Le bonheur ! Enfin le bonheur… ca dépend pour qui !


Soleil = risque de coups de soleil = crème solaire pour éviter le cancer de la peau !
Vous avez bien raison et pourtant, vous avez oublié quelque chose. L’espace d’un plouf ou d’une session surf, la mer s’est transformée en immense baignoire dans laquelle vous vous êtes rincés.

Vous venez de polluer le milieu aquatique et d’agresser ce qui s’y trouve avec votre crème solaire.

Chaque seconde un peu moins d’un litre de crème solaire se dilue dans l’eau des mers et océans de notre chère planète bleue.
Vous visualisez ? Vous barbotez et vlan on vide un litre de crème solaire devant vous.

Au final c’est environ 25 000 tonnes de crème qui sont répandus dans nos océans.

C’est dégueulasse ! Mais, ce n’est pas tout.
Vous ne vivez pas dans la mer, certains le font.


4 000 à 6 000 tonnes seront absorbées par les massifs coralliens, sauf qu’eux n’ont pas de problème de cancer de la peau. 10% des massifs coralliens mondiaux sont menacés et avec eux au moins 25% des espèces qui en dépendent.

Le réchauffement climatique a déjà plus que fragilisé ces espaces grandioses alors évitons d’en rajouter en générant des infections.

- Mais moi, là ou je me baigne, il n’y a pas de corail !

Et bien alors fais le pour les poissons. Ils te remercieront également.

- Et alors quoi ??? On reste à l’ombre ? On brûle ?

Bien sur que non ! On fait les bons choix en s’équipant.
Il existe par exemples des crèmes solaires, conçues pour respecter les zones aquatiques. C’est le cas des produits EVOA de EQ http://www.eq-love.com/fr.

Les crèmes solaires EQ sont Bio, sans OGM, sans parabène, sans phénoxyéthanol, sans silicone, sans PEG, parfum et colorants de synthèse et sans nanoparticules.
Les filtres utilisés sont d’origine minérale.
Les emballages sont biodégradables.

Et tout cela est fabriqué en France.

Indice 15, 30 et écran total, il y a tout ce qu’il faut.
Vous trouverez même des sticks déjà bien adoptés par la communauté Surf.
Vous allez pouvoir jouer les indiens et ce pendant de nombreuses heures car la crème résiste à l’eau et pour l’avoir testé résiste bien aux vagues.

Vous êtes protégé et vous protégez l’environnement.

Bonne trempette !

August 21, 2016

RESTITUTION A LA MER 

 

Un concept de beatnik ? Pas impossible... mais tellement nécessaire.

Nous aimons tous la mer... Nous retrouver face à un horizon sans limite, face à l'immensité bleue, sage et rassurante, enragée et effrayante, toujours mystérieuse.

Que ce soit pour faire des patés avec nos enfants, pour se mettre au plus près de la terre pour savourer la morsure du soleil, pour jouer dans les vagues ou avec les vagues,..., nous aimons tous la mer.

Et pourtant, nous ne lui rendons pas, ou du moins trop rarement. Nous n'en prenons pas soin.

Il est temps d'agir à notre échelle,  avec un petit geste pour un mieux minuscule, mais un mieux quand même.

Ne soyez pas fatalistes face aux bouteilles en plastique, aux bouchons, aux cordages, aux gants de pécheurs, aux briquets et autres saloperies que vous croisez sur la plage. La mer les a lavées pour vous, mais, pour les mettre dans la poubelle à l'entrée de la plage, elle a besoin de vous !

Vous avez passé un bon moment, alors faites un geste pour dire merci. Ne remontez pas les mains vides et encouragez vos proches à faire pareil. Nous ne sauverons pas la planète et il y a fort à parier que la prochaine marée en rapportera tout autant mais ce sera toujours cela de moins et nous aurons fait notre part.

Bon ramassage !

Tous concernés et tous Acteurs !

August 19, 2016

AVEZ-VOUS DEJA VU UNE MONTAGNE LIQUIDE ?


Etre au bon endroit, au bon moment, savoir regarder et saisir l'instant, voilà tout le talent d'un photographe.

 

Dave Sandford a ce talent, doublé d'une fascination pour la mer.

Le résultat : des photos envoûtantes aux lumières magnifiques, des images rares.

La série des grands lacs vaut le clic.

Bon visionnage !

PS : Dave est aussi sur Instagram

August 19, 2016

ET SI VOUS DEVENIEZ SURFEURS ET SURFEUSES ?

L’idée vous a déjà traversé l’esprit, peut être est-elle encore là quelque part à attendre son heure.

Il existe bien des raisons de vouloir devenir surfeur. Certaines sont avouables, d’autres parfois moins...
Peu importe. Commencer le surf est une démarche personnelle comme peut l’être l’écologie. Il s’agit d'une pratique exigeante bien que ludique et qui demande de la persévérance et parfois même du courage.

Quel que soit votre âge, que vous soyez enfant ou adulte, il est encore temps d’écouter ce profond désir.
La France est un pays dont beaucoup de frontières sont bleues et les spots de surf sont nombreux. Peut-être en existe-t-il même plus près de chez vous que vous ne le pensez.

- Oui ! J’ai envie moi aussi de dompter les vagues ! Comment commencer ?

Afin de progresser et d’acquérir un bon niveau en surf, la pratique et la répétition de gestes seront essentiels.
Les autodidactes se régaleront, d’autant que bien des conseils sont disponibles sur internet.
Cependant, il est très facile de faire des erreurs et des mauvais choix. Aussi, il est vivement conseillé de prendre quelques cours (FFS - Fédération Française de Surf), au moins au début, pour apprendre les règles de sécurité, mettre en place des bases solides et comprendre des processus qui vous feront gagner un temps précieux dans l’apprentissage solitaire qui suivra.

"Surf" est un mot anglais qui signifie « vagues ». C’est bien de cela qu’il est question : de jouer avec les vagues.
La mer est quelque chose de fascinant, parfois effrayant, et, pour qui n’a pas passé suffisamment de temps à son contact, c’est un univers à découvrir. Comprendre la mer et parvenir à la lire et à la déchiffrer prend du temps. Devenir surfeur, c’est vous rapprocher de l’élément naturel qui devient votre terrain de jeu, comprendre ce qui construit la houle et la façonne, ce qui fera que les vagues seront bonnes, excellentes ou lamentables.
On ne voit jamais de joueur de tennis passer des heures à regarder un terrain vide… Alors que vous trouverez sur tous les spots du monde des surfeurs tournés vers la mer, scrutant les déferlantes, les analysant, les surfant en rêve… Lorsque vous devenez surfeur, les vagues deviennent parfois hypnotiques…

Bien entendu, cela n’est qu’une part de quelque chose de bien plus vaste.  
Vous avez décidé que vous feriez partie de cette famille étrange d’êtres aquatiques humanoïdes, et vous avez pris vos premières mousses (vagues déferlées), puis vos premières vagues non déferlées et là, tout à changé. Le piège s’est refermé sur vous… Cette sensation aussi incomparable que fugace, vous l’avez ressentie… C’est devenu une certitude : une partie de votre existence sera dédiée à cette recherche de l’instant… un instant qui bien que très court pourra parfois être gravé au plus profond de votre mémoire… "La vague était parfaite, la lumière l’était aussi, j’ai cessé d’être pour me contenter de voler sur cet énergie en mouvement, je ne jouais pas dans la nature, je jouais avec la nature, nous étions connectés… en symbiose".

Le surf est une des rares pratiques pour laquelle votre terrain de jeu est une énergie.
Imprévisible et en mouvement perpétuel, cette onde a parcouru des centaines de kilomètres pour venir à votre rencontre. Chaque vague est unique, tout tout comme la façon dont vous glisserez dessus. Pas de deuxième chance, pas de regret inutile… Juste un instant unique.

Personnellement, surfer m’a permis de renouer avec un mer qui m’avait souvent parue hostile. Certes, elle peut l’être, tout comme les orages peuvent l’être. Certes, elle peut être dangereuse, si on ne la respecte pas ou qu’on ne la craint plus. Mais, apprendre à la comprendre est tellement enrichissant. Me rapprocher de la mer m’a donné la sensation de me rapprocher de la nature et de mieux saisir sa beauté. Surfer ce n’est pas dompter les vagues. On ne dompte pas la mer. Surfer, c’est humblement construire un sourire avec cet élément naturel qui aura toujours le dessus. Surfer c’est partager un instant avec la nature, seul ou accompagné.

Bonne recherche de l’instant !

Please reload

© 2016 by EcoSixThemes and Trezz Design

bottom of page